L’oxygénothérapie est à mettre en œuvre uniquement en cas de détresse respiratoire d’une
personne (préconisé en cas d’intoxication à l’acide cyanhydrique, au monoxyde de carbone, …).
CONTENU ET CONSEIL :
Récupérer la tétine dans le sac bleu et ouvrir le sachet plastique
Fixer le masque sur la valve de l’insufflateur
Connecter le flexible du tube à oxygène sur la bouteille au niveau du détendeur
Vérifier la pression sur la bouteille (200 bars), puis ajuster le débit d’oxygène au niveau du détendeur aux valeurs indiquées
La personne garde une activité ventilatoire suffisante OU La personne n’a pas une activité ventilatoire efficace : moins de 6 inhalations par minute
Débit pour inhalation (l/min) : 8 à 9 OU Débit pour insufflation (l/min) : 12 à 15 Appliquer le masque sur le visage de la personne en recouvrant le nez et la mâchoire, Actions de suivi
Si possible, ajuster le débit d’air à un niveau de confort pour la personne,
Préciser aux secours (dans le message d’alerte et à leur arrivée) qu’une ventilation assistée par oxygénothérapie est fournie à la personne.
REMARQUES IMPORTANTES :
Arrêter l’oxygénothérapie si la personne ou son entourage évoquent des antécédents
de maladie respiratoire ou pulmonaire,
Ne pas fumer ni approcher une flamme, et éloigner tout corps gras ou solvant à
proximité (risque d’inflammation spontanée avec l’oxygène).
Si possible, ajuster le débit d’air à un niveau de confort pour la personne,
Préciser aux secours (dans le message d’alerte et à leur arrivée) qu’une ventilation
assistée par oxygénothérapie est fournie à la personne
POUR RAPPEL :
L’oxygénothérapie est le fait d’apporter un supplément de dioxygène (appelé couramment « oxygène ») à un patient. On la dit « normobare » par opposition à l’oxygénation hyperbare qui se pratique en caisson hyperbare.
Le dioxygène est le comburant, dont la proportion dans l’air ambiant est d’environ 21 %, permet de libérer l’énergie contenue dans les nutriments, via la respiration cellulaire. Il est normalement extrait de l’air par les poumons lors de la ventilation, puis est transporté dans le corps par le sang (fixé par l’hémoglobine contenue dans les globules rouges ou hématies) pour être distribué aux organes.
Lorsqu’une personne souffre de certaines affections, il peut être utile ou nécessaire de lui apporter un complément de dioxygène.